Mon pere - Eliette Abecassis

Publié le par Liyah



Édition : Albin Michel

Histoire : Parce que, un jour, elle reçoit la lettre d’un inconnu qui lui dit être le fils de son père, qu’elle le croit sans hésiter, Hélèna, la narratrice, va ré-explorer son passé. Dans un premier temps, elle qui n’avait pas versé de larmes à la mort de son père car « lui qui était mort était plus réel que moi » va camper pour son demi-frère, le portrait d’une relation père-fille idyllique, hymne à la figure paternelle, à la flamme de la transmission, au miracle de la parole.
L’autre versant de cette relation duelle –la mère n’est même jamais évoquée- c’est la peinture saisissante des désarrois d’une femme déprimée qui a raté sa vie, à cause de son père. La vie par procuration, d’une enfant, puis d’une jeune fille, enfin d’une femme qui, incapable d’assumer son identité personnelle, va se comporter en otage d’un père trop présent, trop puissant, trop idéalisé.
Court texte bouleversant d’un bout à l’autre : on ne quitte pas l’écheveau qu’Eliette Abécassis déroule avec talent. Sur un canevas apparemment simple mais d’une grande subtilité, on suit presque en temps réel la prise de conscience de cette fille aimante, victime de son attachement à un père qui d’une certaine façon l’a trahie.

Mon avis : L'histoire d'un père et sa famille. L'histoire d'une relation qui semblait parfaite aux yeux d'Helena. Mais le jour ou meurt son père, Helena va voir sa vie, et ce portrait idyllique qu'elle s'était fait de son père voler en éclats.
L'auteur parle ici des relations père-fille, aussi belles et émouvantes qu'elles puissent être, elles peuvent être complexes et parfois même basées sur le mensonge ou la trahison. On remet alors en question toute sa vie. L'image de son père, l'homme qu'elle aime le plus au monde, l'homme de sa vie, qu'Helena s'était faite s'envole avec ses souvenirs heureux. Il n'est pas celui qu'elle croyait.
Une histoire assez émouvante, si on se met a la place d'Helena. Mais hélas j'ai trouve quelques longueurs malgré la fine épaisseur de ce livre, et puis des répétitions sur le ressentit d'Helena qui au final finissait plus par m'énerver que m'émouvoir !
Au final, ce n'est pas un livre mauvais, ni un livre bon, c'est un livre bien banal !
Vite lu, vite oublie !

Note : 6/10

Publié dans Litterature Francaise

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